Etude de la DARES sur les conflits éthiques au travail, des enseignements pour les agents et cadres de la Fonction publique territoriale
La DARES a identifié cinq situations d’exposition. La plus fréquente concerne deux actifs occupés sur dix, qui vivent des conflits éthiques car ils doivent faire des choses qu’ils désapprouvent, même si par ailleurs ils ont les moyens de bien faire leur travail. Les autres situations touchent chacune un actif occupé sur dix.
Certains doivent faire un travail qu’ils jugent en grande partie inutile, ce à quoi s’ajoute, pour d’autres, l’absence de fierté du travail bien fait. D’autres encore estiment manquer de moyens pour bien faire leur travail mais se sentent malgré tout fiers du résultat. Le dernier cas concerne les personnes qui cumulent la plupart des conflits de valeur. Les salariés les plus exposés aux conflits de valeurs et à leur cumul déclarent plus fréquemment une santé physique et mentale dégradée.
L’enquête apporte des éléments tant sur la Fonction publique territoriale que sur les cadres territoriaux. Ces éléments peuvent être utilisés par les syndicats en CHSCT et futurs CST.
Des enseignements pour la FPT
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Les conséquences sur la santé
Les travaux, menés notamment en clinique ou en psycho-dynamique du travail, montrent que les conflits de valeurs peuvent être sources de souffrance psychique chez les travailleurs. Dans les cas extrêmes, la souffrance éthique peut amener au suicide, en particulier dans des situations d’isolement.
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Source :
Conflits de valeurs au travail : qui est concerné et quels liens avec la santé ?
27 mai 2021 , Dares Analyses N°27 , Maryline Bèque